Certains spécialistes avaient prédit un krach, suite à la crise. Aujourd’hui, force est de constater que le marché de la pierre affiche toujours une santé insolente. Avec 7 330 €/m² en moyenne au quatrième trimestre 2010, Paris n’a jamais été aussi cher. Les grandes villes de province observent globalement la même tendance. Loin d’être découragés par ces records, les acquéreurs se bousculent toujours, si bien que l’offre reste de loin bien inférieure à la demande.
Dans les agences immobilières, les délais moyens de transaction restent courts : selon le dernier indice du groupe PAP, les propriétaires d’un bien immobilier doivent toujours compter en moyenne 5 semaines pour vendre leur appartement et deux de plus pour vendre leur maison. Principal facteur de cette affluence d’aspirants propriétaires : les taux d’intérêts des crédits immobiliers sont toujours bas. Au mois de novembre 2010, ils ont atteint le niveau de la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Mais depuis, le mouvement est reparti à la hausse. En février ils se sont établis en moyenne à 3.53% selon le Crédit Logement, qui réunit les données de tous les établissements bancaires.