Rythme, réveil, aménagement de la chambre… le sommeil se dorlote.
1. Garder le rythme.
Le respect d’un rythme régulier de sommeil (minuit-7.30 par exemple) permet à l’horloge biologique de se régler. Le temps d’alternance éveil-sommeil est ainsi respecté. Entre la constante de l’heure du lever et celle du coucher, celle du lever est à privilégier. Une sieste, puis une nuit « normale » au lendemain d’une fête arrosée sont plus bénéfiques qu’une grasse matinée prolongée.
2. Un réveil dynamique
« Il faut y aller franchement », confie Joël Paquereau, président de l’Institut national du sommeil et de la vigilance. De la lumière, des étirements, de la musique, une douche et un solide petit déjeuner envoient au corps le signal que la nuit est bien finie.
3. Savoir dire bonne nuit.
Bâillement, paupières lourdes ou yeux piquants signalent que le cycle de sommeil (90 minutes) arrive. Inutile de lui résister. La sieste, déconseillé aux insomniaques, doit être une petite pause. Vingt minutes maximum, pour ne pas s’aventurer dans le sommeil profond.
4. Du calme !
Thé, sodas, café et autres excitants ont la permission de 15h. Au delà, ils pourraient retarder l’endormissement. Trois tasses à café, au réveil après le déjeuner, sont un maximum. Par ailleurs, les grosses activités physiques, comme les entraînements sportives, doivent se dérouler avant le dîner. Stimulants, ils réchauffent trop le corps pour un endormissement immédiat.
5. En condition.
Un matelas adapté à sa morphologie, rideaux fermés, un air renouvelé et une température de 18°C : la chambre est faite pour dormir. Téléphones, télévisions ou ordinateurs y sont bannis, car il faut une demi-heure de calme total avant le repos.