Cantonales, mode d’emploi

AFP-Gilles-Renaud-Cantonales2011-PE
Ces élections cantonales déchaînent peu les passions. Mais le scrutin des 20 et 27 mars marquera les esprits par son caractère historique. 222 ans après la création des conseils généraux, c’est la dernière fois que les Français élisent directement leurs représentants départementaux. En 2014, ceux-ci seront désignés comme des régions dans le cadre des élections territoriales. Mode d’emploi d’une ultime campagne très discrète.

1. Qui peut voter ?

Seule la moitié des 4 045 cantons sera renouvelé à travers le territoire. Paris, à la fois conseil général et municipal, n’est pas concerné. Sont appelés aux urnes les Français majeurs inscrits sur les listes électorales. En revanche, les citoyens européens ne sont pas autorisés à voter.

2. Qui est candidat ?

10 361 candidats se disputent quelque 2 000 sièges qu’ils conserveront exceptionnellement jusqu’en 2014. Parité oblige, les candidats doivent se présenter avec un suppléant du sexe opposé.

3. Quel mode de scrutin ?

Le mode de scrutin uninominal à deux tours (où l’on vote pour un candidat par étiquette, contrairement au scrutin de liste), ne change pas. La majorité absolue des suffrages exprimés est requise pour être élu dès le premier tour.

4. Qui accède au second tour ?

12.5% des voix inscrites sont requises pour se qualifier au second tour, contre 10% auparavant. Un plancher qui est censé éviter les triangulaires meurtrière à droite. Mais théoriquement, rien n’empêche trois, voire quatre candidat de se qualifier au second tour.


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