Démarcher un carreleur, comparer les devis, repérer un crédit d’impôts… Le casse-tête des propriétaires fait le bonheur d’un nouvel acteur : le courtier en travaux. Ce métier est de présenter gratuitement aux clients des artisans compétents et disponibles.

Cette profession est subitement entrée en scène en 2008 en pleines sinistrose du bâtiment. Franchisés, indépendants, plus rarement salariés, 500 courtiers ont investi le créneau et la profession pense doubler ses troupe d’ici deux ans sur un marché de la rénovation de l’habitat très prometteur. Le métier séduit de plus en plus des profils variés de 30 à 55 ans, en quête de reconversion, notamment des femmes. « Ils ne viennent pas nécessairement du bâtiment mais pour la majorité d’entre eux, ils ont connu une rénovation et ont aimé cette aventure », constate Nicolas Daumont, président de la Fédération française de la courtage en travaux, le premier à avoir lancé en 2000 une enseigne de courtage.

« Commercial pur et dur s’abstenir : pour devenir un courtier, il faut avoir du charisme, une vraie aisance relationnelle et un goût pour la gestion de projet », prévient-il. Reste que les professionnels du BTP ne voient pas toujours d’un bon oeil cet intermédiaire qui perçoit une commission versée par l’artisan.

Pour 2011, 8 entreprises du secteur de l’e-commerce sur 10 en France envisagent une hausse de leurs effectifs. Les recrutements s’effectuent dans les métiers liés à l’informatique, la logistique, mais aussi dans le domaine de la relation client, le service après-vente et le marketing…