Les clefs pour louer en 2011


1. Le bon quartier

En plus d’influer sur le prix du logement, le quartier représente un environnement à part entière. Population modeste dans le nord, aisée au sudouest, touristique au coeur, Paris a ses spécificités. Une balade en journée, puis en soirée dans le quartier ciblé permet de juger de son atmosphère. Dans le même esprit, les ambiances de rues peuvent différer du tout au tout dans un même quartier. Dès celui-ci défini, reste encore à vérifier la proximité des services au quotidien (commerces, transports en commun, banque, loisirs, parcs, école…)

2. Le bon étage

Une fois l’immeuble ciblé, encore faut-il ne pas se tromper d’étage. Habiter au rez-de-chaussée réduira le prix de la location, mais aussi la luminosité et l’intimité vis-à-vis des passants. Sous les toits, lorsqu’il pleut, l’appartement peut être sujet aux infiltrations. Un coup d’oeil au plafond permet de voir si d’éventuels dégâts des eaux ont pu laisser des traces, souvent très visibles. Pour les étages élevés, la présence ou non d’un ascenseur peut être décisive et s’il n’y en a pas, assurez-vous que cela convient ou non à votre mode de vie.

3. La bonne température

Chaleur en été, fraîcheur en hiver, la mauvaise isolation d’un appartement peut transformer une hausse des températures en calvaire. Contrairement aux grandes baies vitrées ou aux fenêtres mal alignées sur leur cadre, les fenêtres thermiques à double vitrage assurent une bonne isolation. De quoi notamment réduire sa facture de chauffage en période de froid.

4. La bonne isolation

Il faut regarder au sol pour évaluer le bruit qui viendra du plafond. Si le revêtement des sols de l’immeuble est en parquet, la probabilité est grande de suivre pas à pas les déplacements du voisin du dessus. Le carrelage, dans une moindre mesure, présente le même risque. La moquette est donc à privilégier, mais ce revêtement demande cependant davantage d’entretien. Côté cour comme côté rue, le principe est similaire à celui de l’isolation thermique : un double vitrage empêche les bruits de la circulation de se diffuser dans le salon.

5. Les bons détails

Très rarement mis en avant par les agents immobiliers, et souvent oubliés lors des visites, certains détails peuvent transformer un nid douillet en nid à problèmes. Parmi eux, le nombre de prises électriques murales en état de marche. S’y ajoutent l’état des joints d’étanchéité, la bonne évacuation de l’eau dans les toilettes et la douche, le bon fonctionnement des robinets, mais aussi la profondeur des placards de la chambre et des tiroirs de la cuisine.

6. Clauses abusives

Pour les 6,6 millions de locataires du parc privé, l’accession à un logement est un parcours semé de pièges. Pour l’UFC-Que Choisir, la location est le premier poste des litiges, surtout en fin de bail. «Peu de plaintes concernent l’entrée car le locataire est en situation de faiblesse. Il cède pour obtenir son logement», explique l’association.
Pourtant, les abus sont nombreux, de la part des particuliers comme des agences. Et cela commence même avant la constitution du dossier de candidature. Bien qu’à la limite de la légalité et largement encadrée, la pratique consistant à faire payer (jusqu’à 500 €) une liste de petites annonces continue d’être monnaie courante; les étudiants en sont les premières victimes.
Le gouvernement a d’ailleurs récemment lancé une campagne pour alerter les futurs locataires: «L’achat d’une liste ne garantit pas l’attribution d’un logement.» Documents interdits et clauses abusives Dans le même esprit, il est interdit pour une agence de faire payer la réservation d’un logement qui se libérerait quelques semaines après la visite ou, pour un particulier, d’exiger une somme en liquide en échange d’une promesse. Dans une enquête, menée au printemps, dont les résultats ont été publiés le mois dernier, l’UFC-Que Choisir a mis en lumière d’autres pratiques illégales des agences. Plus de 60 % d’entre elles demandent au moins un document interdit (attestation d’employeur, attestation du précédent bailleur, chèque de réservation du logement). Enfin, les services de la répression des fraudes surveillent la présence, dans les baux, de diverses clauses abusives: interdiction d’héberger un tiers, augmentation rétroactive du loyer, obligation de payer par prélèvement automatique.


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