Démarcher les banques

Pour partir en quête du meilleur taux d’intérêt, commencez par votre propre banque. Il faut en effet solliciter son conseiller pour avoir une proposition. Si le taux fixe est recommandé, étudiez également un financement avec un taux révisable. Opter pour un combiné des deux peut aussi s’avérer intéressant. Après cette première simulation
qui servira de repère, il faut prendre rendez-vous avec plusieurs banques.

Négocier un bon taux

Les banques vous feront une proposition de taux. Mais il ne faut pas se focaliser sur cet élément. Le coût total du prêt, c’est-à-dire la somme empruntée et ses intérêts que vous aurez réglés à l’issue des années de remboursement, doit également servir d’élément de comparaison. Les établissements financiers, qui ont tout intérêt à vous accueillir comme nouveau client, seront prêts à des efforts supplémentaires si vous trouvez une meilleure offre ailleurs. Vous pouvez également faire jouer la concurrence pour obtenir la suppression des pénalités pour remboursement anticipé ou la diminution des frais de dossier.

Faire appel à un courtier

Celui-ci est un intermédiaire entre vous et les banques. Cette solution permet de gagner du temps et aide à s’y retrouver dans la jungle du montage d’un emprunt. L’avis d’un spécialiste peut donc être utile. Une fois votre dossier remis, il s’occupe des propositions. Terminés les multiples rendez-vous chez les banques ! Mais il faudra quand même passer du temps avec votre nouveau banquier, signer des dizaines de papiers, avant un dernier paraphe chez le notaire pour devenir enfin propriétaire.

Les aides

LE PTZ +
Un prêt ouvert à tous les primoaccédants, quels que soient leurs revenus. Son montant est calculé en fonction du prix du bien, de sa situation géographique et de sa performance énergétique.

LE PPL 0%
Le Prêt Paris Logement 0% s’adresse aux Parisiens voulant acquérir une résidence principale. Une personne seule dont le revenu fiscal de référence n’excède pas 34049 € peut obtenir 24200 €.

LE CRÉDIT D’IMPÔT ÉCOLO
Il est destiné aux ménages qui souhaitent réaliser des travaux d’amélioration énergétique. Ces derniers peuvent déduire de leurs impôts une partie des sommes dépensées.

Imaginons un couple qui a décidé de franchir le pas. Locataire à Paris, il a contracté un prêt auprès de sa banque afin d’acheter son premier bien immobilier. Cumulant à eux deux 70 000 € de revenus par an, ils ont obtenu 200 000 € de prêt, auxquels s’ajoutent 30 000 € d’apports personnels. Après avoir entamé leurs recherches, ils se sont vite rendus à l’évidence : avec le budget dont ils disposent, ils devront se contenter d’un studio s’ils souhaitent rester dans Paris. Il leur faudra donc envisager de s’éloigner s’ils veulent une surface plus grande, car le prix du mètre carré est inversement proportionnel à la distance depuis la capitale. Alors que le prix moyen du mètre carré y atteint désormais 8 000 €, il tombe à moins de 3 000 € dans le Val-d’Oise, en grande couronne. Ce couple devra donc déterminer ses priorités, entre les avantages de la vie parisienne et l’espace dont il disposerait en s’éloignant.