Emménager en privilégiant l’écologie


S’isoler pour ne pas gaspiller

Une mauvaise isolation peut coûter très cher. Les fenêtres sont responsables à elles seules de 10 à 15 % des déperditions d’énergie. Il faut donc privilégier les doubles, voire les triples vitrages. On peut aussi isoler les rebords des fenêtres en les calfeutrant à l’aide d’un mastic. Si des travaux plus importants peuvent être envisagés, le toit et les murs restent la priorité. Fibre de verre, de roche ou de bois, le mieux est de faire appel à un spécialiste de l’isolation.

Se chauffer sans se ruiner

Outre le maintien d’une température modérée (19° C dans les pièces à vivre, 16° C dans les chambres), recourir à des modes de chauffage intelligents est un bon moyen pour faire des économies. L’installation d’un système de régulation permet de réduire jusqu’à 10 % la consommation. On peut opter pour cela en faveur d’un thermostat d’ambiance, accompagné d’une sonde extérieure qui ajustera la température intérieure en fonction de la température extérieure.

S’équiper pour moins consommer

Les appareils ménagers sont devenus de plus en plus économes. Ainsi, en dix ans, la consommation en eau des machines à laver et des lave-vaisselle a été divisée par deux. Reste aux utilisateurs à faire des calculs, les équipements les plus économes étant aussi les plus chers, avec des écarts de prix qui peuvent atteindre jusqu’à 500 euros.

Rendre son logement moins énergivore peut s’avérer très coûteux. Mais les aides foisonnent pour encourager cet investissement. L’amélioration énergétique est déjà soutenue, notamment par des primes et des subventions de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Ces aides concernent les travaux d’isolation thermique et l’installation ou le remplacement du système de chauffage. Depuis 2009, certains propriétaires souhaitant se lancer dans de tels travaux peuvent aussi bénéficier d’un éco-prêt à taux zéro, jusqu’à présent remboursable en dix ans. Celui-ci pourrait bientôt être cumulé avec un crédit d’impôt selon le projet de loi de Finances 2012, indiquaient hier Les Echos.


Un crédit d’impôt bonifié ?

Ce crédit d’impôt, disponible pour certains travaux, est calculé sur le prix des matériaux et équipements, voire sur les frais de main-d’oeuvre et de diagnostic d’isolation thermique (sauf quand celui-ci est obligatoire). Il varie aujourd’hui de 13 % pour l’installation d’une chaudière à condensation à 40 % pour une pompe à chaleur géothermique. Mais la loi de Finances 2012 prévoit également des changements à ce niveau, dont un crédit d’impôt bonifié pour ceux qui envisagent des travaux de rénovation lourde, allant jusqu’à 50 % pour plusieurs projets de travaux.

DIAGNOSTIC MODE D’EMPLOI
Quoi ? Le diagnostic de performance énergétique (DPE) informe sur la consommation énergétique et du taux d’émission de gaz du logement.
Par qui ? Réalisé par un professionnel certifié par l’Etat, il est à la charge du propriétaire (entre 100 et 250 €). Il doit figurer sur l’annonce de vente ou de location.
Pourquoi ? Il indique la consommation annuelle grâce à une échelle graduée de A à G, exprimée en kwH. A désigne la plus faible consommation. En France, les logements se situeraient pour 80 % dans les catégories D à F.


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