Les montagnes russes

Aujourd’hui, elles intègrent des solutions à la pointe du développement scientifique. Ce qui veut dire qu’elles sont capables d’accélérer jusqu’à 240 km/h et donnent lieu aux passagers d’expérimenter des forces G dépassant celle d’une voiture de Formule 1. La sécurité étant particulièrement de mise, les montagnes russes doivent répondre aux normes techniques les plus strictes.

Anatomie de grand huit

1. Le tire-bouchon
Parmi les éléments les plus célèbres : les trains s’engagent dans le tire-bouchon et sont retournés à 360° pour émerger dans une direction différente.
2. Le headchopper
Les concepteurs ont imaginé des structures donnant l’illusion qu’elles vont couper la tête des passagers lorsqu’ils arrivent dessus. En réalité, la distance est bien plus grande, mais cela fait partie des sensations forte.
3. L boucle de gravité (zero-G roll)
Le passager expérimente une force G neutre (ou égale à zéro) en raison de forces opposées et se sent en situation d’apesanteur, notamment lors des retournements à 360°
4. La section montante
C’est la section montante de la voie qui comprend le mécanisme permettant au train d’arriver au sommet de l’attraction.
5. La zones de freinage
Ce sont des tronçons de voie, habituellement en fin de circuit, qui incorporent un système de freinage pour ralentir les trains. Ce peut être des mâchoires, un aileron sur la voiture ou, plus récemment, des freins à courants de Foucault magnétiques.
6. Le train
Deux voitures ou plus attachées ensembles forment le train. La position de la voiture dans un train décide des effets sur ses passagers.
7. Le looping plongeant
Un looping plongeant est un type d’inversion où le rail se tord en haut de la pente et sur le côté, pour plonger vers le sol dans une boucle semi verticale.

Les montagnes russes se divisent en plusieurs sections, chacune ayant des caractéristiques physiques différentes. Les concepteurs appliquent leur compréhension de la Physique dans le montage de ces sections qui font de chaque voyage une expérience unique. Des simulations par ordinateur analysent les forces qui seront produites par chaque torsion et tour, veillant à ce qu’elles soient maintenues dans des limites spécifiques. Les montagnes russes peuvent ressembler à un enchevêtrement sauvage, mais ce sont en réalité des années de calculs scientifiques à l’oeuvre pour produire les bons effets.


Comment roulent les trains

Les trains des montagnes russes ne sont pas alimentés par des moteurs. Ils s’appuient sur une application initiale de la force d’accélération, puis allient l’énergie potentielle accumulée aux forces gravitationnelles pour continuer le long de la voie. Il existe plusieurs méthodes de lancement des trains.
Traditionnellement, une voie montante utilisée : le train est tracté jusqu’en haut d’une section abrupte, puis lâché au sommet, où la gravité transforme l’énergie potentielle en énergie cinétique.
Les lancements peuvent être réalisés par une chaîne qui se fixe sous le train, par un système de roue de friction motorisé, par un simple câble de traction, ou encore par un système de rampe de lancement : le train est catapulté à très grande vitesse à l’aide d’un engin ou de la chute d’un poids.
Les montagnes russes les plus récentes utilisent des moteurs pour lancer leurs trains. Les moteurs linéaires à induction se servent de la force électromagnétique pour tirer le train le long de la voie, annulant la nécessité d’emmagasiner toute l’énergie pour le haut de la colline. Les concepteurs ont ainsi davantage d’opportunités pour créer de nouvelles sensations. Les systèmes de lancement hydrauliques commencent également à devenir populaires.
Des calculs prudents assurent que les trains aient juste l’énergie nécessaire pour compléter un tour. En fin de parcours, une zone de freinage arrête le train, compensant les vitesses variées occasionnées par l’évolution du nombre des passagers.


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