1. Le non-lieu, coup de théâtre improbable
C’est l’hypothèse à laquelle personne ne croit : le grand jury considérant que les preuves apportées par le procureur Cyrus Vance Jr, 56 ans, ne sont pas suffisantes. La quinzaine de citoyens tirés au sort parmi les électeurs de l’Etat de New York déciderait donc la remise en liberté de DSK et son blanchiment total. Dans le cas contraire, ce grand jury décidera de l’inculpation judiciaire du patron du FMI.
2. L’arrangement à l’amiable
Pour l’instant, la défense plaide non coupable. Mais au regard des 74 ans de prison encourus, certains observateurs se demandent si DSK ne ferait pas mieux de plaider coupable en négociant un arrangement financier et une peine allégée avec la plaignante. En échange d’une énorme somme d’argent (des millions de dollars), la femme renoncerait à un procès au civil et donc à d’éventuels dommages et intérêts. La décision peut être prise jusqu’à la fin du procès.
3. La peine pouvant aller jusqu’à 74 ans de prison
Le scénario du pire est la condamnation de DSK à 74 ans de prison. Un verdict maximal que pourrait prononcer un «petit jury» d’une douzaine de citoyens. Ils devront se prononcer à l’unanimité à l’issue d’un procès (le trial) dans plusieurs mois. Le temps pour chaque camp d’enquêter (interrogation de témoins, recours à des détectives privés) avec le devoir de fournir ses preuves à l’adversaire.
4. L’acquittement comme dernier espoir
Benjamin Brafman a assuré qu’il «est tout à fait probable [que DSK] soit innocenté en fin de compte». Pour cela, la défense va éplucher l’agenda de DSK et s’attacher à déconstruire la crédibilité de la plaignante. Mais même en cas d’acquittement, il arriverait trop tard pour que DSK retrouve ses fonctions au FMI. Quant au PS, il aura déjà désigné son champion pour 2012.