L’auto-partage : pour la liberté
Apparu dans les années 1990, le concept séduit de plus en plus les urbains, qui peuvent ainsi accéder, par le biais de prestataires spécialisés à une flotte de véhicules en libre service 24h/24 pour des usages occasionnels. Ce qui permet de s’affranchir des contraintes liées à la possession d’une voiture, comme l’entretien ou l’assurance, et de libérer de l’espace dans les villes, au niveau du stationnement.
Le vélo : pour la santé
En créant en 2005 le système de location Vélo’V, Lyon a donné l’exemple. Depuis la plupart des grandes villes lui ont emboîté le pas : Vélib’ à Paris, Vélomagg à Montpellier, Vélhop à Strasbourg… Car le vélo est particulièrement adapté aux trajets en ville. Avec une vitesse moyenne de 15 km/h, il est aussi rapide que les voitures, en proie aux embouteillages. Et en plus d’être très économique, il permet d’entretenir sa forme physique.
Le tramway et le bus : pour le confort
Remis au goût du jour dans les années 1990, notamment à Lyon et Strasbourg, le tramway est vite devenu une solution privilégiée face à la congestion, malgré une vitesse moyenne inférieure à 30 km/h en ville. Les années 2000 marquent le succès de ce mode de transport électrique et silencieux, qui émet entre 50 et 75 décibels selon sa vitesse, contre plus de 80 db pour une voiture.
Quant au bus, encore très présent dans les centres-villes, il est un bon outil pour faire des sauts d’un endroit à l’autre. Lui aussi permet de limiter considérablement les émissions de CO2 par voyageur. D’autant que les bus hybrides, électriques ou au gaz, se démocratisent dans la plupart des villes.
La marche : pour la simplicité
Très développées à Strasbourg, Montpellier et Nancy (près de 10 km de voies), les zones piétonnes font la part belle à la convivialité et au confort acoustique. A Paris, elle est même l’un des modes de transport les plus utilisés : elle représente 47% des déplacements dans la capitale.