LE TAICHI CHUAN ET LES ARTS MARTIAUX INTERNES D'ORIGINE CHINOISE

Tai : Exprime l'Ultime - L'Extrême - Le Suprême.

Chi : Exprime la Limite - Le Faite.

Chuan : Exprime le Poing - Le Combat - L'Action.

Le TAICHI CHUAN (ou Taïji Quan) fait partie des Nei Chia (Arts Martiaux Internes d'origine chinoise), au même titre que le HSING I et le PAKUA CHUAN. Leurs origines se perdent dans la nuit des temps... Ils sont considérés comme souples en contraste avec les Waï Chia (Arts Martiaux Externes considérés comme durs, par exemple le Kung Fu) . On les appelle aussi Boxe de l'Ombre, Boxe du Faîte Suprême ou du Grand Retournement, Danse de la Vie, Boxe des Huit Trigrammes (Yiking) etc..

Il possède selon les écoles et les styles, de multiples aspects :


LA PRATIQUE DE LA FORME
En solo ou en groupe, c´est fondamentale. Elle est la base de tout travail ultérieur et convient à la majorité des pratiquants par ses relations avec la relaxation, la santé et la méditation.


LA POUSSEE DES MAINS

(Tuishou, Sanshou) à deux est très ludique et enrichissante. Elle permet d'éprouver, de mieux comprendre et d'appliquer les mouvements de la forme dans leur aspect énergétique et martial.


LE MANIEMENT DES ARMES

épée, sabre, éventail, bâton, perche... sont des prolongements du corps, des outils dont la maîtrise favorise la réalisation de soi.

LE TOURNOI de forme ou de poussée des mains peut susciter l'émulation à la pratique pour certains et faire du Taïchi Chuan l'une des rares disciplines où l'on puisse être "champion" à 77 ans à condition d'avoir pratiqué depuis longtemps patiemment et avec assiduité. Il est facultatif et chaque groupe, chaque étudiant, est libre de le pratiquer ou non. En effet, si le tournoi permet l'émulation, il n'est qu'un des aspects parmi d'autres de la pratique et de la rencontre entre groupes. En aucun cas, il n'intervient dans les diplômes d'aptitude à l'enseignement.