La rame
Allongé sur ta planche positionnes toi bien droit, sinon tu pencheras d'un coté et ça va te freiner. Les pieds doivent être bien joins et serrés car les pieds qui traînent dans l'eau ça freine aussi!! La tête et les épaules doivent être relevés comme si tu te cambrais pour regarder droit devant.

The Duck
Un bon canard est fait le plus tard possible et le plus profond possible.

Priorit
La priorité dans l'eau, c'est la seule règle qui décide qui part et qui reste. Le surfeur qui part est celui qui se trouve, ou qui va se trouver, le plus près du "Curl".

PRENDRE LA VAGUE
Tu dois commencer à ramer avant l'arrivée de la vague, pour avoir de la vitesse. La vague arrive sur toi, tu redouble de puissance dans ta rame et tu regarde à droite et à gauche, pour 2 raisons. Dans un premier temps pour voir de quel coté déroule la vague et dans un deuxième temps pour voir si tu as la priorité ou non !! Puis juste avant de de lever tu dois te sentir glisser et basculer dans la pente sans avoir besoin de ramer, et c'est "là" que tu peux te lever.
Tu te sens glisser, tu poses tes deux mains à plat sur la planche au niveau de ton torse. Tu pars comme si tu faisais une pompe, mais en levant simplement le haut de ton corps les jambes toujours à plat sur la planche, tu dois te retrouver très cambré, et les jambes suivent juste après ! Tu dois te lever d'un seul coup.

TAKE OFF
Tiens toi surtout très fléchi, pour baisser ton centre de gravité. Car c'est le moment où tu es le plus déséquilibré 1, bien fléchi et 2 tes épaules dans la pente de la vague. Si tu te tiens trop en avant, tu plante ta planche en bas de vague et tu tombes !

BOTTOM TURN
Tu arrives en bas de vague fléchi par ton Take Off, et là 2 gros mouvements : 1 Tu tourne l'épaule de ton pied avant en direction du déferlement. Et 2 tu pousses sur tes jambes progressivement durant ton virage pour qu'à la fin tu te retrouves en extension couplete avec les coude relever.
Le fait de pousser sur tes jambes va te permettre de ne pas perdre de vitesse. Car il faut savoir qu'en surf dès que tu fais un virage tu perd toute la vitesse que tu viens de cumuler, ici celle du take off !

PRISE DE VITESSE
Tout est dans l'art d'un mouvement circulaire d'épaule avant et la flexion / extension. L'extension de ton bottom turn doit t'emmener en haut de la vague, une foi en haut de la vague, relâche ton extension, fléchi toi à nouveau et tourne ton épaule avant vers le bas de la vague, et la tu vas redescendre sans forcer !! Puis t'arrive en bas de vague et là re-extension avec mouvement d'épaule jusqu'en haut de la vague.

ROLLER
Tu as de la vitesse, il faut descendre le plus bas possible de la vague. Ensuite tu fait un bottom turn plus serré que pour la prise de vitesse. Car les buts d'un roller sont, d'arriver en haut de vague le plus verticalement possible, voir à la verticale, c'est ce qu'on appelle un roller à "midi" et d'autre part de taper sur la lèvre. En arrivant en haut de vague, tu dois avoir la jambe avant tendu et la jambe arrière fléchi. A ce moment là tu donne un grand coup d'épaule avant vers le bas de la vague, avec le regard loin devant, tout en fléchissant la jambe avant et en poussant sur le pied arrière. Et là tu te retrouve fléchi comme au take off.

CUT BACK
tu viens de t' éloigner du curl, place toi à mi-hauteur de la vague et fléchi toi! A ce moment tu tourne doucement vers l'arrière avec les bras tendu pour plus d'équilibre, ton regard doit suivre! Maintient la pression en restant fléchi, jusqu'à ce que tu aperçoive le curl !! Et là 2 solution:
- 1 Soit tu es trop près du curl et il faut donc que tu repartes immédiatement en donnant un grand coup d'épaule dans l'autre sens! C'est donc ici se qu'on appelle un Cut Back classique
- 2 Soit tu es toujours trop loin du curl et donc donc tu vas toujours maintenir la pression avec tes jambes et tu vas aller chercher la lèvre de la vague comme si tu faisait un roller ! Ici c'est un Round House Cut Back

SNAP BACK
Tu part comme en cut back sauf que tu te place en haut de la vague. Mi fléchi tu amorce le virage comme un cut back et c'est à ce moment là que tu tape le snap. Tu fléchi complètement la jambe avant et tu pousse sur ton pied arrière jusqu'a extension complète de la jambe. Ton regard et tes épaules ne doivent pas bougés, tu dois regarder dans la direction du déferlement. Puis ta planche se retrouve dans le mauvais sens, t'inquiètes tu vas repartir tranquillement, car tu auras gardé le regard et les épaules dans le sens du déferlement. D'autre part tes ailerons se retrouvant à l'avant, çà tourne tout seul car une planche normalement c'est pas fait pour aller en arrière.

FLOATER
Tu as de la vitesse et tu vois une section qui vas tomber, place toi sur le haut de la vague, il faut que tu vienne poser le nose de ta ta planche sur la section en appuyant sur l'avant pour te mettre dans l'axe. Une foi sur le dos de la section fait toi le plus léger possible!! Tu vas forcément perdre de la vitesse, et dès que tu sens un déséquilibre, c'est que tu n'as plus assez de vitesse. A ce moment il faut que tu pousse légèrement sur le pied arrière, la lèvre t'emporte et tu redescend.

TUBE FRONT SIDE
Le tube vient à toi : Comme pour le floater une section va tomber devant toi sauf que plutôt de passer dessus tu vas passer dedans !! Maintient ta trajectoire et fléchi toi au maximum en appuyant sur le pied avant pour ne pas perdre de vitesse. Le truc en fait c'est "SPEED!!" avant de te faire enfermer !! Surtout ne te freine pas avec la main .
Tu vas chercher le tube : Beaucoup plus difficile, car ici c'est une histoire de timing et de lecture de vague. Le but étant de se freiner pour que le curl te rattrape et que tu te face recouvrir, ça c'est assez simple, car le plus dur c'est de reprendre de la vitesse pour sortir !! Tu est dans une phase où la vague creuse beaucoup, tu as trop de vitesse et la tube vas passer derrière toi, à ce moment il faut donner un grand coup de frein à main. Pour cela 2 solutions, 1 place toi en bas de la vague, appuis fortement sur le pied arrière pour faire remonter le nose de ta planche tu vas freiner d'un coup ! Pour sortir tu te fléchi en appuyant sur le pied avant !! Et de 1 !! 2 tu as de la vitesse et la section creuse est très longue, plante ton avant bras dans la vague en te tenant en arrière, t'es dans le tube ! Pour la sorti penche toi en avant et reste fléchi.

TUBE BACK SIDE
Tiens toi le plus fléchi possible, le genou arrière limite possé sur la planche. Tu tu attrape le rail de ta planche avec le bras de ton pied arrière, ça va te servir à réguler l'accroche de ton rail sur l'eau pour garder ta trajectoire, car si tu montes trop ou décents trop dans la vague, c'est gamelle !! Les épaule et la tête placé en avant. En appuis sur le pied avant. Tout ça c'est pour la position! Je te préviens c'est très inconfortable! Pour réguler ta vitesse tout va ce faire avec le dernier appuis qu'il te reste, le bras de ton pied avant. Si tu plante l'avant bras dans la face de la vague tu freine et si tu retire tu accélères car tout ton poids est porté sur l'avant. Quand tu aura freiné et que tu serras dans le tube je te conseil de posé la main devant ton pied avant !! ça va permettre de pivoter le nez de ta planche vers la bas de la vague et donc te donner un grand coup d'accélération

AERIAL
Au début c'est comme un roller, il faut beaucoup de vitesse. Tu descend bien en bas de la vague et tu fait un bottom turn assez serré, il faut que ta planche soit à 45 ° en haut de vague. Prends une impulsion, il faut que tu soit en complète extension avec les bras vers le haut quand le milieu de ta planche dépasse la lèvre. A ce moment la, les bras toujours vers le haut, tu fléchi complètement ta jambe avant en grippant ta planche. C'est à dire que tu avance ton pied avant en grattant la planche. Le pied arrière doit maintenir la pression et non pousser ! Ta planche pivote, tes ailerons sortent de l'eau et ta planche décolle !! Après à toi de donner ton style, tu peut graber ( attraper ! ) par exemple ta planche avec les mains ! Un autre conseil utilise le lip, le moment ou lèvre part en avant!
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Le surf


 Publié le 02 October 2008

D'origine polynésienne, le Surf fut pendant très longtemps l'apanage des familles royales dont les chefs prouvaient leur valeur, leur force et leur courage en affrontant les vagues. Apparu en France à la fin des années 50, le Surf consiste à se maintenir debout en équilibre sur une planche, porté par une vague déferlante en exécutant des manœuvres. Discipline exigeante, le surf demande un long apprentissage...


C'est dans le Pacifique, en polynésie que le surf est né puis s'est développé, tout particulièrement dans le nord de la polynésie, à Hawaii. Pratiqué depuis le XVe siècle, il représentait un élément important et constitutif de la vie et de l'organisation de la communauté de l'île.


Duke Kahanamoku, un pionnier du surf. L'explorateur James Cook (1728-1779) fut l'un des premiers à faire la découverte de ce sport lors de l'une de ses expéditions : il aperçut des polynésiens profitant des vagues du Pacifique, non pas en pirogue, mais à l'aide de longues planches taillées dans un tronc d'arbre (He'e nalu en Hawaiien ou « chevauchement de la vague »).


Malheureusement, le XIXe siècle marqua le « creux de la vague » dans l'histoire du surf, car sa pratique sera interdite par les autorités américaines lors de la colonisation des îles d'Hawaii. En effet, certains missionnaires auraient été choqués par la façon dont les autochtones pratiquaient ce sport, à savoir presque nus.


C'est grâce à Duke Kahanamoku que le surf réapparaît dans les îles Hawaii, au début du XXe siècle. Le surf se répandit alors à la même époque aux États-Unis et en Australie, puis explosa dans les années 1950 et 1960 grâce aux progrès de fabrication des planches, qui suivent ceux de l'industrie aéronautique en employant désormais de la mousse polyester expansée et de la fibre de verre.


Les premiers championnats du monde professionnels débutèrent en 1970.

En France, Adrien Durupt, architecte et ingénieur, ayant travaillé avec Gustave Eiffel et ayant parcouru le monde, dans le cadre de son travail, serait le premier surfeur. Il serait entre autres passé en Californie en 1907, d'où il aurait rapporté une planche de surf. Il se rendait régulièrement en voilier sur les bancs de sables entre Baguenaud et le Evens, près de la Baule, pour surfer...


En 1957, le surf est réimporté en France, via la production du film d'Henry King, Le soleil se lève aussi qui contribue à populariser ce sport, par l'intermédiaire du fils du producteur Dick Zanuck ainsi que du scénariste Peter Viertel.


Joël et Arnaud De Rosnay contribuèrent au début des années 1960 à la promotion de ce nouveau sport à Biarritz sur la plage de la Côte des Basques accompagnés par quatre grands surfeurs : Barland, Rott (créateurs de Longboard), Jo Moraiz et Reinhard. Les premiers championnats de France eurent lieu en 1962 et la fédération française est créée en 1964 ; elle compte aujourd'hui 37 500 licenciés. La première école de surf est ouverte en 1966 à Biarritz.


Les planches de surf sont aujourd'hui généralement réalisées en mousse polyester, fibre de verre et résine synthétique (pain de mousse polyuréthane et résine polyester).


Les longboards sont les descendants modernes des premières planches apparues et descendent d'une longue tradition hawaiienne. Les shortboards (« planches courtes » en anglais) sont apparues dans les années 1960-1970. Plus légères, plus effilées au niveau du nez, plus fines, elles sont beaucoup plus maniables et légères, et offrent une liberté beaucoup plus importante au surfeur dans sa trajectoire et les figures qu'il peut réaliser.


Les artisans qui fabriquent les planches de surf sont les shapers, ainsi que les glasseurs qui eux font le travail de stratification, certains shapers font également le glass.


On parle de shape, pour désigner la forme de la planche. Avec l'arrivé de nouvelles technologies et l'évolution, il existe maintenant un grand nombre de shapes différents.


Le surfeur se tient généralement allongé à plat ventre sur sa planche, les bras de part et d'autres. Il rame (comme en crawl) quand il détecte une vague qu'il souhaite surfer afin d'acquérir une vitesse suffisante pour que la vague puisse l'emporter. Quand il sent la vague le soulever, il rame plus rapidement puis pousse avec ses mains à plat sur la planche afin de se redresser. En même temps qu'il redresse son buste, sa jambe gauche (pour un regular) vient se placer devant et sa jambe droite à l'arrière de la planche. Il adopte une posture penchée sur ses jambes fléchies. Une fois debout, les bras servent essentiellement à maintenir l'équilibre et aider à changer de direction. Les jambes jouent un rôle d'amortisseurs et contrôlent l'assiette de la planche.


On désigne généralement par regular un individu qui se tient sur la planche pied droit en arrière. Les personnes se tenant pied gauche en arrière sont appelés goofy. Le pied arrière est généralement le pied sur lequel on prend appel lorsqu'on saute. Généralement, les droitiers sont regulars et les gauchers sont goofies mais ce n'est pas toujours le cas. Un surfeur regular donc droitier sera frontside (face à la vague) sur une droite (vague qui déroule du pic vers la droite quand on est debout sur la planche), le même surfeur regular sera backside sur une gauche (qui déroule de droite à gauche ) évidemment pour un goofie c'est l'inverse.



La discipline la plus connue et la plus populaire se pratique sur des planches de 1,50 m à 2,00 m dont le nez est pointu. En compétition, elle consiste à réaliser des figures dont la difficulté et la qualité d'exécution détermine le score du compétiteur. Le surfeur cherche généralement à chevaucher (ride en anglais) la vague parallèlement à sa "face", en suivant la direction de son déferlement et en précédant celui-ci. On ne surfe la vague perpendiculairement à sa face qu'au départ (take-off) pour prendre de la vitesse. Sur certains spots, la puissance des vagues permet de surfer à l'intérieur du rouleau. Cette figure, appelée tube est l'une des plus spectaculaires du surf.


Le longboard se pratique avec des planches longues et épaisses (la taille « habituelle » pour ce type de planche étant 9 pieds, soit environ 2,76 m) et au nez arrondi. Celles-ci sont plus stables mais n'offrent pas autant de maniabilité que les planches plus courtes. Mais permettent par contre de surfer dans des conditions où les shortboards du fait de son volume et donc de sa flottaison moindre ne pourraient "porter" le surfeur.


Ce type de surf, favorisant la glisse au détriment de la radicalité des figures, nécessite une adaptation continue de la position du longboarder (nom donné aux surfeurs de longboard). Lorsque celui-ci sent sa vitesse se ralentir par rapport à la vague, il doit marcher vers l'avant de sa planche ( ce qui s'appelle un "nose-ride" )afin d'y déplacer son centre de gravité et ainsi d'augmenter la vitesse de celle-ci et vice-versa.


La taille et la stabilité du longboard offre la possibilité au surfeur de prendre des poses très théâtrales sur la planche, seul ou en couple.


Le terme spot de surf, désigne le lieu où les surfeurs pratiquent leur activité, il peut s'agir d'une vague, d'une plage ou d'un endroit qui s'en approche.

Les spots de surf sont de plusieurs types. On peut d'abord les classer en fonction du fond marin. On distingue ainsi les spots de récifs ou reef-breaks, sur fond rocheux, des spots sur fond sableux, les beach-breaks.

Les fonds rocheux produisent des vagues appréciées et craintes par les surfeurs car elles ont toujours à peu près la même configuration, sont généralement creuses et puissantes avec un niveau d'eau peu profond. C'est le cas par exemple de la célèbre vague de Banzai Pipeline, sur la côte nord de l'île d'Oahu, à Hawaï. La houle du Pacifique nord se lève brutalement sur un corail mort et provoque une volute très large. La vague est courte, mais très intense. Une seule manoeuvre est possible : le tube (le surfeur se laisse enfermer quelques secondes au creux de la volute). La vague est si violente qu'il n'est pas rare de heurter le récif. C'est la raison pour laquelle certains surfeurs, et pas les moins talentueux comme Liam Mac Namara, un habitué du spot, portent un casque.


Les fonds rocheux permettent de tenir le gros, c'est-à-dire qu'ils autorisent à des houles de forte amplitude et avec des grandes longueurs d'ondes de produire des vagues très grosses et surfables. C'est le cas de Jaws, sur l'île de Maui à Hawaï, de Maverick au nord de San Diego ou plus récemment de Shipstern Bluff en Tasmanie. Ces spots sont célèbres pour leurs vagues gigantesques, qui peuvent atteindre ou dépasser les 10 ou 15 mètres. Les adeptes de ces spots hors normes sont appelés les Big waves riders.


Dans certains cas les spots à fond rocheux créent des vagues qui déroulent sur une très grande distance, parfois plusieurs centaines de mètres. Ce sont des point breaks. La houle diffracte le long du récif, c'est-à-dire qu'elle change de direction au contact de la masse rocheuse. La zone de déferlement se fait donc uniquement sur ce point de contact. La vague déroule très régulièrement et sa volute y est particulièrement violente car les crêtes de houle convergent vers ce point où l'eau est peu profonde. Les vagues d'un point break sont orientées dans une seule direction. Quand elles déroulent vers la gauche du surfeur lorsqu'il regarde la plage on parle de vagues en gauche et inversement pour la droite.


Ces spots se situent souvent le long de caps rocheux, c'est le cas de la droite de Rincon en Californie ou de l'incroyable gauche de Desert Point à Sumbawa (Indonésie). Ils sont aussi souvent présents le long des passes de récifs coralliens. C'est le cas de Saint Leu à la Réunion. Ici la houle vient du sud ouest alors que le récifs est orienté vers l'ouest puis le nord-est dans la passe. La houle se lève au large et offre au surfeur une première section relativement tranquille. Puis rapidement elle tourne pratiquement à 90° degrés en suivant le corail au moment d'entrer dans la passe. Cet instant est attendu avec angoisse et excitation par le surfeur, car la vague double de taille, le niveau de l'eau devient très faible et la volute s'agrandit tandis que la lèvre prend de l'épaisseur. C'est la section à tube qu'on appelle le bowl. Après ce passage il reste encore une centaine de mètres à glisser sur des sections plus molles, mais qui déroulent toujours bien régulièrement vers la gauche.


Les beachbreaks offrent des vagues généralement plus aléatoires, car ces spots dépendent de bancs de sable, qui par nature sont mobiles. Ainsi leur zone de déferlement est moins définie et moins stable que sur les fonds rocheux. En revanche, sur les meilleurs spots de sable, on trouve des vagues courtes mais très creuses. Les phénomènes de point breaks ne sont pas inexistants pour les beachbreaks, mais plus rares. Mundaka au Pays Basque espagnol ou surtout Snapper Rock ou Kirra en Australie sont les exemples les plus connus.


Les beachbreaks tiennent moins bien le gros que les spots de récifs. Généralement, ils saturent au delà de trois ou quatre mètres, rendant la pratique du surf impossible. Les vagues ne déroulent plus mais forment des longs murs d'eau qui s'écroulent brutalement en un seul tenant. On dit que les vagues ferment. Le spot de La Nord à Hossegor, ainsi que celui de Puerto Escondido au Mexique ou de Mundaka en Espagne sont les rares exceptions; on peut y surfer des vagues de cinq mètres et parfois plus.


Les plus beaux beachbreaks se situent dans les Landes en France, autour du Cap Hatteras aux Etats-Unis et dans l'Oxaca au Mexique. Sur ces spots les bancs de sable ont beaucoup de relief, ils offrent ainsi des zones de déferlement bien marquées.